Actualités
ICPE et risques sanitaires : un nouveau guide de l'Ineris
L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) a publié le 28 août un guide portant sur l'impact sanitaire des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Cette publication décrit la nouvelle démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations soumises à autorisation. Elle se déroule en quatre étapes : évaluation des émissions de l'installation, évaluation des enjeux et des voies d'exposition, évaluation de l'état des milieux et évaluation prospective des risques sanitaires.
Ce document, qui met à jour le guide Ineris de 2003 relatif à l'évaluation des risques sanitaires (ERS) dans les études d'impact des ICPE, prend en compte le retour d'expérience sur l'application de l'ERS et les réflexions d'un groupe de travail regroupant notamment le ministère de l'Ecologie, le ministère de la Santé, les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) et les Agences régionales de santé (ARS).
Accéder au guide de l'Ineris
Cancers : les risques environnementaux sont mal estimés
Précédant le 3e Plan Cancer qui couvrira la période 2014-2018, ce nouveau rapport recommande de diminuer les seuils tolérés d'exposition de la population aux polluants environnementaux (en particulier les gaz d'échappement des moteurs diesel et les perturbateurs endocriniens). Ces propositions doivent venir enrichir les réflexions des groupes de travail mis en place par les ministères en charge de la santé et de la recherche, en collaboration avec l'Institut national du cancer (INCa) pour élaborer ce 3e Plan Cancer. Les données épidémiologiques récentes et les estimations de risque attribuent aux expositions environnementales un nombre important de décès par cancer. Pour diminuer les expositions environnementales, les auteurs proposent une limitation des sources de pollutions atmosphériques industrielle et urbaine, une limitation des toxiques polluant les eaux comme les pesticides, et la mesure des expositions aux perturbateurs endocriniens. L'augmentation du nombre d'équipes de recherche travaillant sur les liens cancer/environnement est aussi proposée.
Accéder au rapport du ministère en charge de la santé
Exposition aux pesticides : l'eau potable faiblement contributrice par rapport à l'alimentation
Quelle est la contribution de l'eau à l'exposition alimentaire totale aux résidus de pesticides? La question s'avère légitime : la proportion d'eau du robinet consommée quotidiennement par la population française représente entre un quart et un tiers de la quantité totale d'aliments ingérés. Pour tenter d'y répondre, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a analysé près de 80 000 prélèvements et recherché 106 résidus de pesticides. Ce travail s'est inscrit dans la continuité de l'étude de l'alimentation totale 2 (EAT2). Au final, l'eau de distribution apparaît comme un faible contributeur de l'exposition alimentaire. Les résultats de cette étude ne différent pas de ceux de l'EAT2. En raison de leurs usages, les herbicides et leurs métabolites sont les principales substances incriminées. Les substances les plus contributrices à l'exposition hydrique sont notamment l'atrazine (herbicide) et ses métabolites, l'oxydéméton-méthyl (insecticide) et ses résidus, et le carbofuran (insecticide, nématicide et acaricide) et ses métabolites. Concernant le risque chronique, la contribution de l'eau à la dose journalière admissible (DJA) est inférieure à 1%, sauf pour deux substances,aujourd'hui interdites, et leurs métabolites : l'atrazine et le carbofuran.
Accéder au rapport complet de l'ANSES
Isoler son logement du bruit
Transmis par l’air ou les structures d’un bâtiment, en provenance des activités extérieures, des voisins, de nous-mêmes ou des équipements qui nous entourent, le bruit nous accompagne en permanence dans nos logements. L’excès de bruit est pénible et fréquent : 66 % des Français se déclarent gênés par le bruit à leur domicile.
L'Ademe publie un nouveau guide grand public sur les solutions et pratiques permettant de diminuer les nuisances sonores dans les logements. Il existe plusieurs solutions pour se prémunir de ces nuisances : isoler les fenêtres et la toiture pour lutter contre les sources extérieures ; isoler les cloisons, les planchers et les plafonds pour se prémunir des sources intérieures. Une intervention sur les équipements ménagers, les canalisations et la VMC peut également permettre d'améliorer le confort acoustique des logements. Ce guide de 28 pages offre conseils et bonnes pratiques.
Accéder au guide de l'Ademe
Qualité de l'air : les associations de surveillance inquiètes pour leur financement
Avec l'élaboration des Schémas régionaux climat-air-énergie (SRCAE), la révision des plans de protection de l'atmosphère (PPA), la mesure des concentrations de pesticides dans l'air ou encore les nouvelles missions de suivi des accidents impactant la qualité de l'air, les Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air (AASQA) voient leurs missions se multiplier. Par ailleurs, les AASQA s'intéressent de très près à l'exposition des populations aux polluants atmosphériques, notamment à proximité du trafic en milieu urbain. Pour établir un tel diagnostic, il est nécessaire de développer de nouveaux outils et de nouvelles compétences, notamment en termes de rapprochement des cartes de concentrations de polluants avec celles de la population et des activités. Autant de travaux qui dépassent les inventaires d'émissions et la mesure des concentrations moyennes pour lesquels les AASQA sont financées. Compte tenu de la multiplication des missions attribuées aux associations agréées, leur fédération estime qu'une rallonge budgétaire est indispensable. En application du principe pollueur-payeur, les ressources issues de la fiscalité verte et fléchées vers les AASQA pourraient provenir, par exemple, d'une hausse des taxes sur le diesel, de la fiscalité liée au stationnement ou de l'écotaxe poids lourds.
Accéder à la publication d'Atmo France
La santé omise de la conférence environnementale
Les 20 et 21 septembre derniers, s'est tenue à Paris la Conférence environnementale organisée par le gouvernement. En comparaison avec celle de l'année précédente, la version 2013 n'a pas accueilli dans ses rangs les associations qui s'occupent de santé-environnement alors qu'elles avaient été très présentes lors du Grenelle de l'environnement. Par ailleurs, les thématiques abordées pendant ces deux journées de débats et de tables rondes ont laissé de côté des sujets prépondérants concernant la santé des français tels que la pollution de l'air par les particules diesel, les perturbateurs endocriniens, les pesticides ou la pollution des sols.
Les résultats de l'évaluation du deuxième plan national santé-environnement 2009-2013 (PNSE2)
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a conduit une évaluation du deuxième Plan national santé-environnement et publie ses résultats. Il souligne « les avancées notables permises par l’adoption et la mise en œuvre du PNSE2 en termes de mobilisation d’un grand nombre d’acteurs publics et privés ». Les 58 actions du PNSE2 s’inscrivaient dans la suite du Grenelle de l’environnement et visaient à réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et à diminuer les inégalités environnementales. En ce qui concerne les niveaux d’exposition de la population, le HCSP relève qu’il « est difficile de mesurer les actions du PNSE2 » compte tenu des échelles de temps très longues nécessaires à la mise en œuvre des actions et de l’observation concrète de leurs effets. En revanche, le HCSP constate une tendance à l’amélioration de la qualité de l’eau du robinet sur un panel très large de polluants tels que les nitrates, les pesticides, les métaux (dont plomb, mercure, arsenic). Parmi les préconisations en vue de la préparation d’un troisième plan, le Haut Conseil appelle à une large ouverture au public des bases de données sur la qualité de l’environnement.
Accéder à la synthèse de l'évaluation du PNSE2 par le HCSP
En Rhône-Alpes
Pourquoi l'interdiction du brûlage à l’air libre?
Au-delà des possibles troubles de voisinage (nuisances d’odeurs ou de fumées) comme des risques d’incendie, le brûlage des déchets verts est fortement émetteur de polluants comme les particules mais aussi les composés cancérigènes tels que les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et le benzène. Les dioxines concernées sont les tontes de pelouses, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, de débroussaillement, d’entretien de massifs floraux ou encore les feuilles mortes.
La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement en Rhône-Alpes (DREAL) propose sur son site internet une plaquette informative et pédagogique sur les risques que représentent ces pratiques pour l'environnement et la santé des citoyens. Elle rappelle que le brûlage à l'air libre de 50kg de végétaux est équivalent à 5 900 km parcourus par une voiture diesel récente, ou bien à trois mois de chauffage au fioul d'un pavillon avec un ménage de quatre personnes. Toute personne (particuliers, entreprises, collectivités territoriales) produisant des déchets verts est concernée par cette interdiction bien qu'elle soit souvent méconnue. En cas de non-respect, une contravention de 450 euros peut être appliquée.
Accéder à la plaquette informative de la DREAL |
AGENDA
Séminaire eau et connaissance
Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse
1 octobre, Lyon
Informations et inscriptions
Recherche Handicaps et transports
IFSTTAR
4 octobre, Bron
Informations et inscriptions
Atelier du CREEDD : Santé et environnement, une éducation à partager
Collectif Régional de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable (CREEDD), Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS HN)
8 octobre, Rouen
Informations et inscriptions
L'évaluation environnementale stratégique
Journée technique
CoTITA Centre-Est
17 octobre, Bron
Informations et inscriptions
Journée Santé-Environnement : des liens avérés
Ciss Bretagne, la Mce et la Mutuelle des Pays de Vilaine
17 octobre, Redon
Informations et inscriptions
Rencontres Chimie-Santé environnementale
Réseau Environnement Santé
18 octobre, Lyon
Informations et inscriptions
2ème Assises nationales de la qualité de l’air
Ministère en charge de l'environnement, Ademe et Ministère en charge de la santé
23 - 24 octobre, Paris
Informations et inscriptions
Exposition aux substances chimiques et aux nanoparticules : restitution du PNRST
ANSES
13 novembre, Paris
Informations et inscriptions
Qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments :
causes, effets, prévention et gestion
Primequal-Predit
19-20 novembre, La Rochelle
Informations et inscriptions
Journées techniques sur la radioprotection
Cirkus
21-22 novembre, Lyon
Informations et inscriptions
4ème Congrès national de santé environnement
Cancer et Environnement
SFSE
28 - 30 novembre, Lyon
Informations et inscriptions
Cancer et Environnement : soirée-débat
Centre Léon Bérard, Cancéropôle CLARA et Région Rhône-Alpes
29 novembre, Lyon
Pour tout renseignement, contactez le 04 37 90 17 10 ou infos@canceropole-clara.com
Pollutec horizons 2013
Focus santé-environnement
3-6 décembre, Paris
Informations et inscriptions
La qualité de l'air, du domicile à la planète
Fédération Atmo
9 décembre, Strasbourg
Informations et inscriptions
Les effets cumulés des expositions aux substances chimiques
Anses, BfR, DTU Food
10 - 12 décembre, Paris
Informations et inscriptions
FORMATIONS
Approche globale et animation en éducation pour la santé environnementale
ADES du Rhône
10 - 11 octobre, Lyon
Informations et inscriptions
Maîtrise et conduite d’une évaluation des impacts sanitaires (EIS)
ARS Ile de France
26 - 29 novembre, Paris
Informations et inscriptions
Qualité de l'environnement intérieur
ADES du Rhône
21/29 octobre; 28 novembre; 9 décembre, Lyon
Informations et inscriptions
Facteurs environnementaux et risques de cancer
Centre Léon Bérard
22 mars, Lyon
Informations
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PPA de Lyon : l'enquête publique est ouverte
Les Plans de protection de l‘atmosphère (PPA) définissent les mesures préventives et correctives à mettre en œuvre pour respecter les valeurs réglementaires de polluants dans l’air. Ces plans sont obligatoires pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants et sur les zones où les valeurs imposées par la réglementation sont dépassées ou risquent de l’être en Rhône-Alpes. Du 9 septembre au 24 octobre, tous les habitants des 115 communes (15 communes de l'Ain, 1 commune de l’Isère et 99 communes du Rhône) concernées par le périmètre du Plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération lyonnaise peuvent se rendre dans leur mairie pour s’informer sur le projet et formuler des observations. Le PPA de Lyon vise à réduire la pollution et l’exposition des populations dans l’agglomération. Il comporte une vingtaine d’actions concrètes qui concernent différents secteurs d’activités : industriel, résidentiel, transports, urbanisme, BTP. La mise en œuvre de ces actions pourrait très largement améliorer l’état de la qualité de l’air d’ici 2015 et réduire ainsi de manière notoire l’exposition des populations.
Accéder à la notice explicative du PPA de l'agglomération lyonnaise
Voir le projet de PPA de l'agglomération lyonnaise
Deux évènements autour du jeu Envi'santé de l'ADES du Rhône
L'ADES du Rhône propose des animations sur le nouveau jeu Envi'santé qu'elle a élaboré et qui fait un lien entre la santé et l'environnement. Ce jeu aborde des thématiques telles que l'air, le bruit, l'alimentation, la pollution... Ces séances durent deux heures et sont gratuites. Elles peuvent se dérouler dans les locaux des organismes désirant y participer. Les publics concernés par ces séances sont les jeunes à partir de 16 ans et les adultes.
Pour tout renseignement, contactez le 04 72 41 66 13 ou contact@adesdurhone.fr
L'ADES organise également un atelier de découverte du jeu Envi'santé le 8 octobre 2013, de 9h à 12h, dans ses locaux. Cette animation est gratuite mais nécessite une inscription préalable.
Renseignement et inscriptions au 04 72 41 66 01
Evaluer l'exposition aux très fines particules
Air Rhône-Alpes s’intéresse de près aux très fines particules (PM 2,5), dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 micromètres. Selon l'étude APHEKOM, un adulte lyonnais perd six mois d’espérance de vie du fait de son exposition importante aux particules. Les zones les plus touchées sont celles qui concentrent une forte part du trafic routier : les agglomérations de plus de 100 000 habitants et les abords d’axes routiers interurbains importants. Face à ces enjeux sanitaires, Air Rhône-Alpes a conduit une première étude pour concevoir un outil de modélisation capable d’estimer la répartition géographique des concentrations de PM 2,5 sur le territoire régional. A terme, cet outil permettra d’identifier les zones les plus touchées et les points noirs environnementaux, de quantifier la population exposée et d’estimer l’évolution des concentrations au regard des stratégies de réduction des impacts mises en œuvre par les pouvoirs publics. La première cartographie de concentration en PM 2,5 devrait être présentée par Air Rhône-Alpes au premier semestre 2014.
Accéder au rapport d'Air Rhône-Alpes
Du nouveau sur le Web
« Risques à la carte », le nouvel atlas régional de l’IRMa
La région Rhône-Alpes est soumise à de nombreux risques naturels et technologiques du fait des caractéristiques physiques, économiques et sociales de son territoire. Les actions entreprises notamment par l’Etat et les collectivités locales en matière d’information des citoyens, de sauvegarde des populations et de maîtrise de l’urbanisation sont nombreuses et variées. L’Institut des risques majeurs (IRMa) a créé un portail cartographique qui aborde ces problématiques et offre à l’usager une découverte très interactive. Il permet de découvrir au travers d’une carte dynamique les aléas présents en Rhône-Alpes et les différents aspects de la politique de prévention des risques dans la région.
Accéder au portail "Risques à la carte" de l'IRMa
Compte rendu des Rencontres Nationales Santé-Environnement, 3 et 4 juin 2013
Les 3 et 4 juin ont eu lieu les Rencontres nationales santé-environnement (RNSE), organisées par le Ministère en charge de la santé. Cet événement avait pour but de mutualiser les initiatives portées dans le cadre des plans régionaux santé-environnement, afin d'en dégager des pistes pour l'avenir. L'intégralité des échanges en plénières et la synthèse des ateliers thématiques sont désormais disponibles sur le site du Ministère.
Consulter le compte rendu des RNSE
Air Rhône-Alpes met à jour son cadastre des émissions
Depuis le début des années 2000, Air Rhône-Alpes développe et enrichit en continu un cadastre des émissions atmosphériques. Développé à l’origine pour alimenter des modèles de simulation de la qualité de l’air, le cadastre des émissions s’impose aujourd’hui comme un outil de diagnostic environnemental des territoires, en mettant en avant les secteurs d’activité les plus émetteurs. L’outil permet également de se projeter dans le futur en évaluant ce qu’induiront les politiques publiques de demain sur les émissions de polluants.
Accéder à la plateforme des émissions d'Air Rhône-Alpes
Un focus sur le stockage des déchets radioactifs
Depuis sa création en 2002, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) mène des expertises pour le compte des pouvoirs publics et tout particulièrement de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans tous les domaines concernant la gestion des déchets radioactifs. L'IRSN propose aujourd'hui un site internet intitulé "Recherche et expertise de l’IRSN, connaître et prévenir les risques liés à la gestion des déchets radioactifs". Ce site rassemble des informations détaillées sur les déchets radioactifs (définition, nomenclature, gestion) et sur les différentes techniques de stockage existantes, mais également sur les recherches menées. De plus, il livre son expertise en matière de gestion des risques pour ces déchets dangereux et invite à une réflexion sur cette problématique.
Accéder à la nouvelle page de l'IRSN "gestion des déchets radioactifs"
Mieux prévenir le risque radon en mobilisant les acteurs locaux
En avril dernier, la conférence "Radon & société : de la connaissance à l’action" s’est tenue à Paris à l’initiative de l’IRSN et de l’autorité de radioprotection norvégienne (NRPA), avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a permis d’identifier les démarches les plus efficaces de prévention du risque sanitaire lié au radon dans l’habitat, considéré comme la deuxième cause de cancer du poumon derrière le tabagisme, dans les territoires concernés par les émanations de ce gaz radioactif. Les débats ont montré qu’il était possible de sensibiliser avec réussite les populations, même s’il se révèle ensuite plus difficile d’aller jusqu’aux travaux de remédiation. Ils ont souligné le rôle déterminant de l’engagement des collectivités locales, au plus proche des habitants. Depuis le site internet de l'IRSN, il est possible d'accéder à l'intégralité des présentations et des tables rondes de la conférence par le biais de vidéos.
Visionner les vidéos de l'IRSN |